La Chirurgie de la poitrine

La chirurgie esthétique de la poitrine ou encore la chirurgie réparatrice des seins est sans aucun doute une affaire d’experts nécessitant une absolue maîtrise du geste, accompagnée d’une chirurgie de pointe. Organe de la féminité par excellence, mais aussi symbole de la maternité, le sein est est précieux, sensible et revêt une importance capitale pour la majorité des femmes. Qu’elles soient d’ordres esthétiques,  morphologiques ou même vitales, variétés de problématiques plus ou moins sévères peuvent venir impacter la poitrine. Avec à la clé des conséquences plus ou moins traumatisantes pour les femmes qui les subissent. Complexes ou simples, les raisons de recourir à la chirurgie plastique de la poitrine sont variées. Toutes sont appréhendées par le docteur Eric Martin, chirurgien plasticien à Caluire, avec le même professionnalisme et engagement, avec la même écoute et bienveillance. Pour une correction de la forme ou du volume des seins, – qu’il s’agisse d’augmentation mammaire par prothèses, de lipomodelage par transfert de graisse, ou encore dans la perspective de réduire la taille des seins face à une hypertrophie mammaire. Qu’il soit question d’une intervention chirurgicale visant la reconstruction des seins suite à une mastectomie, ou le remodelage d’un mamelon, toutes les opérations esthétiques de la poitrine ont comme objectifs d’améliorer le confort, la confiance, et le bien-être des patientes. Focus sur les solutions de chirurgies des seins proposées par le Dr. Martin.

PLASTIE D’AUGMENTATION MAMMAIRE PAR PROTHESES

L’hypoplasie mammaire ou encore le sous développement des glandes mammaire se caractérise par un déficit du volume des seins au regard de la morphologie de la patiente.

Plusieurs origines sont possibles. L’hypoplasie peut être la conséquence directe d’un développement insuffisant de la glande mammaire à la puberté. Ou encore être liée à la perte du volume glandulaire suite à une maladie génétique, une grossesse, un amaigrissement, ou encore à des perturbations hormonales. Quant à la ptose (poitrine dite tombante accompagnée d’une distension de la peau et aréoles trop basses), elle trouve son origine dans un affaissement de la glande.

Si les causes peuvent être multiples, cette hypotrophie mammaire est le plus souvent très mal acceptée par les femmes, tant sur le plan physique, qu émotionnel. L’hypoplasie mammaire est source de mal-être, de perte de confiance en soi et de complexes pour la patiente qui la vit comme une véritable atteinte à sa féminité, parfois même comme une tragédie.

Plusieurs solutions de plastie existent

Parce qu’il n’existe aucun traitement apte à stimuler la croissance naturelle de la poitrine, pour corriger le manque ou l’absence de développement des seins, une intervention de chirurgie plastique et esthétique est la solution la plus efficace et fiable. 
Plusieurs options peuvent-être envisagées par le chirurgien plasticien, selon le contexte et les cas. Soit le lipofilling mammaire, ou encore la pose de prothèses mammaires.
Ainsi, avant d’opter pour l’une ou l’autre des solutions, une préconsultation permet à la patiente d’avoir un aperçu le plus fidèle possible de l’apparence de son prochain corps, et ce, selon les méthodes utilisées. La plastie d’augmentation mammaire par prothèses se propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses.

Les prothèses mammaires, un rendu très naturel

Grâce à l’innovation scientifique et les grandes avancées en la matière, les implants mammaires offrent aujourd’hui un double bénéfice. Ils s’adaptent à la perfection aux nouvelles techniques chirurgicales utilisées et se rapprochent de façon très sensible de l’apparence des véritables seins. Le résultat est particulièrement naturel, tant par la forme, que part la sensation ressentie. Les implants mammaires se composent d’une enveloppe (constituée d’un élastomère de silicone) et d’un produit de remplissage. La membrane peut être soit lisse ou texturée (rugueuse). À noter que certaines comportent du polyuréthane.

L’implantation des prothèses mammaires

Chaque chirurgien plasticien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte bien entendu afin d’obtenir les meilleurs résultats, selon le contexte et le profil de la patiente.
Cependant des principes de base restent communs.

Les incisions cutanées

plusieurs voies d’abord sont possibles pour l’augmentation mammaire

  • La voie aréolaire, avec incision dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole, ou via une ouverture horizontale qui contourne par-dessous le mamelon.
  • La voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle.
  • La voie sous-mammaire, avec incision placée dans le sillon situé sous le sein.

À noter que le tracé de ces incisions cutanées correspond à l’emplacement des futures cicatrices. Pour assurer une plus grande discrétion et un rendu tout aussi esthétique que naturel, elles sont dissimulées dans des zones dites de jonction ou de replis naturels (aisselles, autour du mamelon, pli du sein).

Le positionnement des prothèses mammaires

Les implants sont introduits dans les loges réalisées par les incisions.
 Deux positionnements peuvent être envisagés pour l’implantation des prothèses mammaires, en arrière ou sur le devant le muscle grand pectoral. Ou autrement dit en prémusculaire ou rétromusculaire :

  • En prémusculaire, les prothèses sont placées en avant des muscles pectoraux, directement derrière la glande.
  • En rétromusculaire, les prothèses sont implantées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.

Si ces deux possibilités comportent chacune avantages et inconvénients, une discussion en amont entre le chirurgien et sa patience permettra d’en aborder écueils et bénéfices. La décision quant à l’option à retenir pourra alors être prise en toute connaissance de causes.

Les suites opératoires de l’augmentation mammaire

Forte ou plus modérée, zoom sur la douleur postopératoire

Les premiers jours, les suites opératoires liées à la pose de prothèses mammaires visant l’augmentation des seins peuvent parfois être douloureuses. Notamment lorsqu’il s’agit d’implants de gros volume et dès lors qu’ils ont été placés derrière les muscles.
Mais la gestion maîtrisée de la douleur est aujourd’hui une priorité en postopératoire. Et
 Eric Martin, chirurgien esthétique spécialisé dans l’augmentation des seins à Caluire et son équipe, sont également attentifs au bien-être de l’opérée en période post intervention. Un traitement antalgique précis et spécifiquement adapté à l’intensité des douleurs ressenties par la patiente est systématiquement prescrit. Traitement administré durant quelques jours. 
Dans certain cas, les plus confortables, l’opérée ressentira uniquement une forte sensation de tension.

Effets potentiels et suivi

Les premiers temps plusieurs effets secondaires sont fréquents :

  • Oedème (gonflement),
  • ecchymoses (bleus),
  • gêne à l’élévation des bras.

Le premier pansement retiré après quelques jours est remplacé par un pansement plus léger. 
Par la suite un soutien gorge est recommandé nuit et jour durant quelques semaines.
Habituellement les fils de sutures sont internes et résorbables, si ce n’est pas le cas ils seront bien entendu retirés au bout de quelques jours.

Une convalescence attentive étape par étape

Une convalescence avec interruption d’activité entre 5 à 10 jours est fortement recommandée. Il est par ailleurs conseillé de patienter 1 à 2 mois complets avant de reprendre une activité sportive.
Et pour apprécier un résultat définitif, un délai de 2 à 3 mois est nécessaire. C’est en effet le temps utile pour que les seins retrouvent toute leur souplesse et que les prothèses se stabilisent définitivement.

L’augmentation mammaire, les bénéfices de l’intervention chirurgicale

L’intervention de chirurgie esthétique d’implantation mammaire assure une réelle amélioration du volume et de la forme de la poitrine. Les cicatrices sont habituellement très discrètes.

Le gain de volume mammaire a une répercussion directe sur la silhouette globale de la patiente, plus équilibrée et harmonieuse, elle lui offre alors une plus grande liberté vestimentaire. 
En parallèle de ces améliorations physiques, les bénéfices émotionnels et psychiques sont sont bien réels. En ressentant une toute nouvelle féminité pleine et entière, la patiente retrouve confiance en elle, sérénité et joie de vivre.

Lipomodelage par transfert de graisse

L’hypoplasie mammaire se caractérise par un volume insuffisamment développé des seins par rapport à la morphologie de la patiente.
Diverses causes peuvent en être à l’origine. Soit la glande mammaire ne s’est pas assez développée au cours de la puberté, les seins sont alors petits depuis cette étape de transformation hormonale. Soit l’hypoplasie apparait dans un second temps au cours de la vie d’une femme. Cette hypotrophie des seins, peut en effet advenir à la suite d’un amaigrissement brutal et important ou même d’une grossesse. Elle peut également être associée à une ptose, autrement dit à un affaissement du sein.

Plusieurs solutions chirurgicales sont envisageables

Pour traiter les hypoplasies mammaires et apporter une correction du volume des seins jugé insuffisant, le chirurgien plasticien peut préconiser la pose de prothèses à l’arrière de la glande mammaire, ou du muscle grand pectoral. Un geste associé selon les cas et le besoin de la patiente à un redrapage cutané, qualifié, cure de ptôse.

Dans certains cas, en parallèle de cette technique d’implantation mammaire, il est maintenant possible d’augmenter ou de restaurer le volume de la poitrine par la méthode de transfert de graisse.

Le lipofilling ou le lipomodelage par transfert de graisse

Initialement mis au point en chirurgie reconstructrice des seins où il a apporté une avancée considérable en la matière, le lipomodelage technique de chirurgie esthétique répond à des indications très précises, et ne peut être réalisé que sous certaines conditions :

  • Disposer d’un capital adipeux suffisant pour garantir le prélèvement de la graisse dans de bonnes conditions. Les patientes présentant une morphologie plutôt mince ne sont pas des candidates appropriées pour cette technique.
  • Envisager une augmentation de volume modérée du sein.
  • Désirer retrouver simplement un galbe plus harmonieux sur un sein vidé, pour raisons d’amaigrissement, de grossesse, ou même d’allaitement.

Le lipomodelage s’opère en 4 étapes clés

Afin d’obtenir les meilleurs résultats et selon les cas, chaque chirurgien peut privilégier une technique qui lui est propre. 4 étapes clés sont cependant suivies par tous les professionnels en chirurgie esthétique et plastique appliquée à l’augmentation des seins via transfert de graisse :

  • Repérer les zones de prélèvement de la graisse, ainsi que des sites receveurs.
    Ces zones de prélèvement sont sélectionnées est fonction des zones d’excès de graisse disponibles et au regard des souhaits exprimés par la patiente. Véritable lipoaspiration des excédents graisseux, ce prélèvement de graisse favorise qui plus est une amélioration appréciable des zones en question. Le choix des zones de prélèvement les plus judicieuses se fera en fonction de la quantité de graisse estimée nécessaire.
  • Prélever de façon à traumatique le tissu graisseux. Un prélèvement réalisé à l’aide d’une fine canule d’aspiration (dérivé de la lipoaspiration), en passant par de petites incisions dissimulées dans les plis naturels.
  • Séparer les graisses par centrifugation. La séparation des cellules graisseuses intactes qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables (sérosités, huile) est rendue possible grâce à une purification par centrifugeuse
  • Transférer les tissus graisseux. Pratiqué à partir d’incisions de 1 à 2 mm et à l’aide de micro-canules, le transfert de microparticules de graisse est effectué dans différents plans (des côtes jusqu’à la peau) et selon de nombreux trajets indépendants. Une technique très spécifique visant à accroître la surface de contact entre cellules implantées et tissus receveurs. Résultat ? La survie des cellules adipeuses greffées est véritablement renforcée, ainsi que la prise de la greffe, estimée à 60% ou 70% selon les patientes.

Une technique définitive

Authentique greffe de cellules vivantes, le lipomodelage esthétique est une technique définitive. Les cellules adipeuses greffées auront la même durée de vie que les tissus qui se trouvent autour d’elles.
Il est cependant nécessaire de souligner que l’évolution de ces cellules graisseuses se fait selon l’adiposité (excès de graisse locale au sein du tissu cellulaire) de l’opérée. Ainsi, si un amaigrissement s’avérait, le volume de graisse apporté diminuerait également.

Et pour les suites opératoires ?

Un résultat final et apprécié entre 3 à 6 mois

Une période 3 à 6 mois postopératoire est nécessaire afin d’apprécier des résultats définitifs. Des résultats les plus souvent satisfaisants, dès lors que l’indication et bien entendu la technique ont été correctes. Résultats ? Les seins opérés présentent généralement un galbe plus harmonieux, ainsi qu’un volume plus généreux.

C’est toute une silhouette qui est rééquilibrée

Outre l’augmentation de la poitrine via le lipomodelage par transfert de graisse, c’est toute la silhouette qui bénéficie également d’un véritable changement, elle s’équilibre et gagne en harmonie. La lipoaspiration améliore en effet considérablement l’aspect des zones de prélèvement (hanches, abdomen, culotte de cheval, genoux).

Un suivi spécifique ?

S’il s’avère utile d’augmenter encore davantage le volume des seins, ou d’en améliorer la forme, une seconde séance de lipomodelage peut-être envisagée quelques mois plus tard. Bien entendu il sera alors nécessaire de vérifier en amont la capacité des zones donneuses de graisse.

RECONSTRUCTION DU SEIN PAR PROTHÈSE

La reconstruction mammaire par prothèse suite à une mastectomie – opération de chirurgie visant l’ablation de la glande mammaire, d’un fuseau de peau et de l’aréole, est une véritable renaissance pour les femmes victimes de cancer du sein.
Si dans certaines formes malignes de tumeurs des seins la mammectomie est malheureusement inévitable, des solutions de chirurgies réparatrices et de chirurgies de reconstruction des seins existent. Souvent vécues à juste cause comme de véritables mutilations, les conséquences de la mastectomie ne sont plus irrémédiables. Les immenses avancées de la chirurgie esthétique réparatrice offrent des résultats tout à fait satisfaisants. 

Si la technique chirurgicale la plus simple est la reconstruction mammaire par prothèse, des conditions sont toutefois nécessaires pour cette opération de chirurgie réparatrice.

Préparations préopératoires

La qualité de la peau, ainsi que celle du muscle pectoral sous-jacent doivent permettre le recours à cette méthode. Selon les cas et si la quantité de peau s’avère insuffisante l’opération de chirurgie réparatrice sera précédée d’une période d’expansion tissulaire.
Un process qui consiste à augmenter la surface de couverture par la peau de la prothèse mammaire permanente. Pour cela une traction exercée pendant une courte période sera réalisée. La peau s’assouplit, se détend. Elle est prête pour l’intervention.

Une reconstruction mammaire en plusieurs étapes

L’intervention chirurgicale de reconstruction de la poitrine par implant a pour but de recréer le volume et les contours du sein, par la mise en place d’une prothèse interne au dessous du muscle pectoral.

La pose de l’implant mammaire ne constitue que la première étape de cette reconstruction mammaire complète. Si la patiente en exprime le désir, une reconstruction de l’aréole et du mamelon est ensuite pratiquée. Et si besoin, pour garantir une esthétique idéale et une symétrie optimale des seins, une intervention sur le sein controlatéral vient enfin compléter le process de reconstruction globale.

1 à 2 heures c’est le temps nécessaire pour cette intervention de chirurgie réparatrice des seins. Un pansement constitué de bandes élastiques (en forme de soutien-gorge) est ensuite confectionné pour maintenir et soutenir la toute nouvelle poitrine et assurer un meilleur confort à la patiente.

Des suites opératoires sensibles

Une première phase douloureuse qui ne dure pas

La chirurgie réparatrice des seins visant la reconstruction mammaire par pose de prothèses est une opération qui est suivie bien souvent d’une période postopératoire assez douloureuse. La prise de puissants antalgiques est alors nécessaire durant les premiers jours.
Mais bien heureusement cette douleur soutenue et ne dure pas dans le temps. Des antalgiques moins forts seront rapidement prescrits à la demande, durant les quinze premiers jours.

Des premiers effets secondaires assez fréquents, mais classiques

Les effets secondaires des suites postopératoires les plus fréquents sont l’apparition :

  • d’un œdème (gonflements),
  • d’ecchymoses (bleus) sur le sein reconstruit,
  • d’une relative gêne à l’élévation du bras ne nécessitant toutefois dans la plupart des cas aucune rééducation spécifique (sauf si un curage ganglionnaire a dû être réalisé lors de l’opération).

Et ensuite, des précautions spécifiques ?

Durant plusieurs semaines, le port d’un soutien-gorge jour et nuit peut s’avérer nécessaire.
Les pansements quant à eux sont changés régulièrement.
2 à 3 semaines, c’est le temps pour la convalescence. 
La reprise d’une activité sportive n’est pas envisagée avant 1 à 2 mois

Ce qu’il faut savoir

Si la reconstruction des seins par prothèses restaure immédiatement volume et forme de la poitrine, permettant à la patiente de s’habiller à nouveau tout à fait normalement, avec même si souhaité un décolleté. Le résultat final n’est pour autant pas acquis d’emblée. 
Durant les premiers temps et notamment lors du premier pansement la poitrine reconstruite pourra présenter un aspect un peu figé. Quant à la peau qui la recouvre elle sera quelque peu sensible. À noter que des contractures du muscle pectoral sont parfois décrites par les patientes. Ainsi, même si la convalescence conseillée est de 2 à 3 semaines, il faudra patienter entre 2 à 3 mois pour apprécier un résultat final de reconstruction mammaire qui présente forme, proportions et symétrie parfaites.

L’hypertrophie mammaire

C’est une réalité l’hypoplasie, ou autrement dit des seins considérés comme trop petits génère bien souvent mal-être et complexes chez les femmes concernées. Mais qu’en est-il si à l’inverse la poitrine est trop volumineuse ? Excessivement forte ou disproportionnée par rapport à la morphologie de la femme, elle peut outre engendrer des ressentis de gène, être source de réels problèmes physiques et même psychiques. Ainsi maux de dos, déséquilibre dans la posture et inconfort corporel sont des conséquences de l’hypertrophie mammaire. Vécue comme un réel handicap pour certaines femmes, elle peut également toucher les hommes.

Réduire, ascensionner et remodeler la poitrine

L’hypertrophie mammaire qui se caractérise donc par un volume des seins trop important, est généralement associée à un affaissement de la poitrine (ptose mammaire) et parfois même à un certain degré d’asymétrie des seins.

Cette intervention de chirurgie esthétique visant la réduction de la poitrine permettra de :

  • diminuer le volume des seins,
  • corriger la ptôse et une éventuelle asymétrie, les seins sont ascensionner,
  • pour la patiente de retrouver des seins remodelés et plus équilibrés au regard de sa morphologie).

La réduction du volume des seins, c’est aussi une affaire de peau

Réduire le volume de la poitrine a un impact direct sur la peau qui l’entoure. Une fois la réduction opérée, il convient alors d’adapter l’enveloppe cutanée au galbe des nouveaux seins. Une étape qui implique de retirer la peau en excès, de manière à garantir bonne tenue et apparence lisse et harmonieuse. 
Les berges de la peau sont découpées puis suturées. Des sutures qui sont à l’origine de cicatrices en forme de T inversé décomposées ainsi :

  • cicatrice péri-aréolaire, au pourtour de l’aréole, entre la peau brune et blanche,
  • cicatrice verticale, située entre le sillon sous-mammaire et le pôle inférieur de l’aréole
  • cicatrice horizontale, dissimulée dans le sillon sous-mammaire (sa longueur sera par ailleurs proportionnelle à l’importance de l’hypertrophie et/ou de la ptôse).

Des suites opératoires peu douloureuses

Œdème, ecchymoses des seins, ainsi que gêne à l’élévation des bras sont des symptômes souvent observés. Mais au-delà de ces suites opératoires assez classiques, la plupart du temps elles sont peu douloureuses et ne nécessitent que de simples antalgiques légers.

Un résultat définitif entre 6 et 12 mois

Entre 24 à 48 heures après l’intervention, le premier pansement est retiré et remplacé par un autre plus léger. Un soutien gorge assurant une bonne contention est conseillé au cours du premier mois. Suite à l’intervention de chirurgie esthétique visant à corriger l’hypertrophie mammaire, la poitrine retrouve un galbe harmonieux, symétrique ou très proche de la symétrie et tout à fait naturel. Quant au résultat définitif, pour l’apprécier il faut patienter selon les cas, entre 6 à 12 mois après l’intervention.

la ptose mammaire

Grossesses, mais aussi variations hormonales ou pondérales ou encore l’âge sont autant de facteurs potentiels qui impactent directement la silhouette féminine et plus précisément sur les seins. La ptose mammaire, avec l’hypoplasie et la mastectomie, est l’une des disgrâces de la poitrine les plus mal vécue par la majorité des femmes, car elle impacte directement leur féminité. Qu’est-ce que la ptose mammaire, comment se caractérise t-elle et comment la traiter ?

La ptose mammaire de quoi s’agit-il ?

La ptose mammaire se caractérise par un affaissement du sein, accompagné d’une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein en position trop basse est fréquemment déshabité dans sa partie supérieure. Qu’elle soit modérée, intermédiaire ou encore sévère la ptose mammaire se corrige et n’est pas un état irréversible, une solution de chirurgie plastique existe.

Une intervention chirurgicale, plusieurs objectifs

Lors de cette chirurgie esthétique visant à rectifier l’affaissement de la poitrine trois objectifs sont pointés :

  • replacer l’aréole et le mamelon en bonne position,
  • reconcentrer, puis ascensionner la glande mammaire,
  • retirer l’excédent de peau afin de retrouver deux seins plus harmonieux, bien ascensionnés et qui présentent un joli volume.

Le postopératoire, quelques précautions

Les suites opératoires liées à la correction de la ptose mammaire sont généralement peu douloureuses et ne nécessitent pas la prise d’antalgiques spécifiquement forts. 
Oedème, ecchymoses des seins et légère gêne à l’élévation des bras sont habituellement constatés. Le port d’un soutien-gorge est bien entendu conseillé nuit et jour durant le mois suivant l’opération.

Une opération esthétique bénéfique sur divers plans

Il faut compter 1 an pour un résultat final qui permettra d’apprécier une poitrine au galbe naturel et tout en harmonie. Si le bénéfice local est évident tant sur un plan esthétique qu’en terme de confort, les effets positifs de cette intervention sont multiples.
L’équilibre du poids, la pratique des sports, les nouvelles possibilités vestimentaires et bien entendu l’état psychologique de la patiente sont grandement améliorés.

L’invagination du mamelon

Les mamelons ombiliqués, ou autrement dit les mamelons invaginés, sont inesthétiques et génèrent souvent inconfort et complexes profonds chez certaines femmes qui le vivent comme une véritable atteinte à l’harmonie de leur féminité. Outre l’impact esthétique
et émotionnel, l’invagination du mamelon peut également s’avérer être un réel frein à l’allaitement.

Les mamelons et la lactation

Au centre du sein et de l’aréole se trouve la zone dite d’émergence des canaux galactophoriques, cette zone spécifique constitue les mamelons. Parce qu’il réalise un relief il permet la lactation. Ce relief se marque sous l’effet d’une stimulation par contraction du muscle mamillaire. 3 à 7 mm c’est la taille moyenne de la projection mamelonnaire.

Un relief mamelonnaire qui peut présenter divers aspects selon les patientes : soit insuffisamment marqué, inexistant ou même encore ombiliqué. On parle alors de mamelon invaginé.
Une opération de chirurgie plastique et esthétique est alors proposée afin de reconstituer un relief central au mamelon.

Une transformation morphologique mais non fonctionnelle

L’objectif central de cette intervention chirurgicale visant à corriger l’invagination du mamelon est purement d’ordre morphologique. Elle ne vise en aucun cas une amélioration potentielle future de la lactation et n’est donc pas fonctionnelle, mais bien esthétique.

Plusieurs techniques, une cicatrice minime

Différentes techniques chirurgicales pour traiter une invagination du mamelon existent, Selon les cas le chirurgien va opter pour celle qui lui semblera la plus appropriée. Quoi qu’il en soit cette intervention parfaitement maîtrisée n’est pas traumatique et ne laisse qu’une très légère cicatrice généralement limitée et peu visible au cœur de cette peau pigmentée.

Un résultat qui s’apprécie au terme de 12 mois

Pour optimiser le résultat tout autant que le confort de la patiente, un premier pansement simple avec traction du mamelon est confectionné à la suite de l’opération. Puis durant les 15 jours qui suivent l’intervention et jusqu’à l’ablation des fils, de nouveaux pansements sont à prévoir. Des antalgiques classiques sont prescrits pour calmer les potentielles douleurs post-opératoires. Et pour un résultat final, il sera apprécié au bout d’environ 12 mois. C’est le temps nécessaire à la stabilisation des phénomènes rétractiles.

Ce qu’il faut noter

Il est important de bien saisir les périmètres de corrections qu’offrent cette intervention de chirurgie plastique. La cure de l’invagination ne fait pas de miracle et ne peut faire sortir que le mamelon qui existe déjà. Ainsi très logiquement un mamelon court invaginé après intervention, deviendra un mamelon court désinvaginé.

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