La chirurgie dermatologique
La chirurgie dermatologique ou encore la chirurgie plastique de la peau permet de retirer des lésions cutanées, qu’elles aient un caractère cancéreux (carcinomes) ou qu’elles soient considérées comme plus bénignes (naevus, lipomes ou kystes…). Le chirurgien esthétique qui opère les lésions de la peau et les détériorations cutanées le fait le plus souvent par anesthésie locale, sauf si l’acte requiert le recours à des techniques plus complexes et si la situation nécessite une autre forme de sédation. L’intervention de chirurgie plastique dermatologique est réalisée au sein d’un bloc opératoire, avec un matériel approprié et dans le respect strict et rigoureux des consignes de sécurité et d’hygiènes. Les raisons de recourir à une opération de chirurgie esthétique dermatologique sont multiples pouvant aller du simple retrait d’un grain de beauté, à l’ablation de tumeurs cutanées plus sévères. Pour corriger des cicatrices disgracieuses sources d’inconfort physique ou de mal-être psychique, pour ôter des kystes, des excroissances de peau ou améliorer une lésion de la peau due à une opération, un accident ou une maladie, différentes techniques de chirurgies plastiques de la peau existent. Elles apportent de vraies solutions aux patients, leur permettant d’améliorer un ressenti physique ou émotionnel. Le docteur Eric Martin, chirurgien esthétique situé à Caluire dans le Rhône est un professionnel qualifié et expert en chirurgie dermatologique. Vous bénéficiez d’une approche humaniste et éclairée et de résultats naturels et adaptés à chaque problématique.
Les tumeurs cutanés
Les tumeurs de la peau, ou autrement dit les lésions cutanées se caractérisent par des tâches de la peau ou des excroissances de la peau, dont la taille, la couleur et la forme, peuvent être très variées. Parfois localisées, elles peuvent également se situer sur l’ensemble du visage ou du corps et même sur les muqueuses (bouche, lèvres…) et les ongles.. Parce que chaque type cellulaire contenu dans la peau est apte à muter en tumeur bénigne ou maligne, un grand nombre de tumeurs cutanées sont répertoriées. Allant du simple grain de beauté (les nævus) ou de la verrue (Les papillomes) à une forme de cancer plus grave ou rare (mélanome, les carcinomes..), la variété des lésions de la peau est grande.
Les lésions cutanées purement bénignes peuvent être retirées parce qu’elles représentent un caractère gênant soit en terme de confort (frottements, irritations), soit pour des raisons purement esthétique. Ces lésions de la peau sont présentes depuis la naissance, mais peuvent aussi apparaître au cours de la vie. Diagnostiquées par un dermatologue ou par un médecin traitant, ces professionnels conseilleront alors à leur patient de les faire retirer par un chirurgien plasticien qui pratiquera alors une exérèse.
L’exérèse d’une tumeur cutanée
L’exérèse chirurgicale d’une lésion cutanée qui consiste à retirer du corps un élément (petit ou grand) inutile ou même qui lui est nuisible, est un acte chirurgical à part entière. Il nécessite la plus grande attention et le respect rigoureux de certains principes et règles.
Comme tout acte chirurgical, il doit être pratiqué dans des conditions techniques hautement professionnelles et respecter les normes d’hygiène indispensables à la sécurité de l’opéré(e)
Ainsi, locaux adaptés, éclairage adéquat, instruments appropriés, mais aussi asepsie du patient, lavage spécifique des mains du chirurgien, port de gants stériles, de masque… Autant de prérequis que le chirurgien plasticien qui opère l’exérèse de la lésion cutanée
doit respecter et mettre en pratique.
Analyser, comprendre et opérer les bons gestes
L’exérèse chirurgicale cutanée vise à ôter complètement la lésion de la peau, impliquant le plus souvent d’opérer de potentielles marges de sécurité de peau saine. Une analyse histologique de la lésion est alors systématiquement effectuée par la suite, afin de vérifier et de confirmer par un examen approprié, le caractère soit bénin ou malin de la lésion cutanée.
Une analyse qui par ailleurs favorise également l’évaluation si besoin du caractère agressif ou non de la tumeur. Dans certains cas, lorsque la lésion est mal située, de grande taille ou encore si le caractère malin n’est pas totalement avéré, le chirurgien plasticien peut être amené à réaliser une biopsie. Un acte complémentaire qui permet de mieux comprendre, d’identifier et d’évaluer encore plus précisément la lésion de la peau. Des résultats obtenus dépendront alors la technique de chirurgie ainsi que les procédés de reconstruction envisagés, qui pourront varier au regard du type de lésion dont il est question.
Des résultats qui s’apprécient sur le long terme
La correction des cicatrices
Suite à une lésion de la peau générée par incision lors d’une opération chirurgicale, ou après une blessure, une maladie, le phénomène de cicatrisation du derme se met en marche.
Il se caractérise par un processus de réparation et de régénération des tissus.
La cicatrice constitue alors la partie résiduelle visible de cette lésion cutanée, qui restera une fois ce process terminé et les tissus réparés. La cicatrisation fait donc partie intégrante de tous les processus de guérison.
Chaque blessure, quelle qu’en soit la cause engendre une cicatrice, de taille et forme variable. Bien que réparée la peau présente alors un aspect très différent par rapport à l’origine, car le tissu cicatriciel n’est jamais identique au tissu qu’il remplace. Sa qualité fonctionnelle est en général inférieure.
La chirurgie des cicatrices, corriger et améliorer
Faire totalement et intégralement disparaître une cicatrice, que ce soit via un acte chirurgical esthétique, ou par tout autre moyen alternatif (pommades, tatouages, peeling, laser..) n’est pas possible. L’intervention de chirurgie plastique des cicatrices vise avant tout à améliorer un rendu cicatriciel. L’objectif est de remplacer une cicatrice qui présente une anomalie, de forme, de structure, par une nouvelle cicatrice plus acceptable. Une cicatrice qui a donc pour vocation d’être plus discrète et de fait plus confortable à vivre par le(la) patient(e).
Les prérequis pour envisager une opération des cicatrices
D’une façon générale seules les cicatrices dites stabilisées, donc parvenues au terme de leur évolution naturelle (entre 6 mois à 2 ans) sont opérables.
Prendre soin de sa cicatrice afin qu’elle devienne la plus discrète possible s’avère indispensable, et ce, tout au long de son évolution et du processus de guérison. Il convient donc de :
- la protéger du soleil et des UV en favorisant le port de vêtements couvrant, d’un chapeau, l’application de crème solaire protectrice,/li>
- l’hydrater avec des crèmes appropriées,
- la masser quotidiennement.
Dans certains cas considérés comme les moins compliqués, une simple excision de la cicatrice défectueuse suivie d’une technique de suture parfaitement maîtrisée, peuvent favoriser l’obtention d’une nouvelle cicatrice beaucoup plus discrète et esthétique.
Ce qu’il faut savoir sur la cicatrisation
L’hyperhidrose ou la transpiration excessive
L’hyperhidrose ou encore la transpiration excessive est un phénomène souvent vécu comme très déstabilisant, parfois même comme handicapant et limitant sur le plan social. Les personnes atteintes d’hyperhidrose ressentent gênes, mal-être, pouvant même aller jusqu’à une forme de souffrance psychique dès lors que des épisodes intenses de transpiration excessive adviennent. Le recours à des produits d’hygiène désodorisants ou anti-transpirants n’a pas d’effet avéré et n’améliore en aucun cas ces phénomènes.
Pourquoi l’être humain transpire ?
Ce sont plusieurs millions de glandes sudoripares recouvrant le corps qui génèrent le liquide transparent appelé la sueur. Le corps produit la sueur afin de lui permettre un meilleur contrôle de sa température. Certaines causes potentielles peuvent provoquer la production excessive de sueur, telles des températures élevées, la pratique d’un exercice physique, mais aussi des ressentis spécifiques comme, la nervosité, la peur, l’embarras. Selon qu’elle soit locale ou plus globale, la production excessive de sueur peut avoir diverses origines.
L’hyperhidrose localisée
Ciblée sur certaines zones du corps telles les aisselles, les paumes des mains, le front, l’hyperhidrose peut alors être associée à une cause purement émotionnelle. Ainsi stress, excès de colère, ou encore crise d’angoisse favorisent cette sudation excessive et anormale. Il est à noter alors que la personne présentant une véritable hyperhidrose transpire de façon tout à fait disproportionnée, au regard d’une autre personne qui ressentira une émotion similaire.
L’hyperhidrose sur tout le corps
Lorsqu’elle touche l’intégralité du corps, l’hyperhidrose peut avoir comme éléments déclencheurs : la consommation de médicaments tels les antidépresseurs, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens…, un sevrage d’addiction aux opiacés, un état de grossesse. Elle peut aussi être en lien avec un déséquilibre hormonal, comme notamment l’hyperthyroïdie, une des maladies endocriniennes qui déstabilisent le métabolisme d’une personne.
À noter que chez les personnes atteintes d’hyperhidrose, la quantité de sueur produite est plus importante, même quand la température est fraîche.
Un traitement par injection
L’utilisation de la toxine botulique en cas d’hyperhidrose focale des aisselles, des paumes de mains, mais aussi des voûtes plantaires est tout à fait efficace. Des injections dans la peau (intradermiques) qui peuvent être réalisées tous les 8 mois environ.